vendredi 1 janvier 2010

Delphine de Malherbe et sa vie érotique ou sans eros que serait l'Amour

Que faire un soir de réveillon, seul, loin de ceux qu'on aime ou de ses amies.
Certain, on peut être fait un tour en recherche de solitude sur point.commun.com, facebook, Myspace ou Twitter.
D'autre comme moi on exploré la possiblilité de se blottir sous la couette dans l'oubli des autres, bien au fond du lit avec son roman "Vie Erotique" pour s'imaginer à deux avec les dessins de Isild Le Besco et se perdre dans des phrases esquises et les mots des fantasmes de Delphine.






Puis aprés quelques minutes en face à face littéraire, ...l'alumer desespérément cette téloche là, pour le son d'une présence.
Vite, j'ai été dans une certitude que celà inaugurerait pas une excelente année.
Pour se décider à sortir, il faut finalement du courage.
Aller, place de Stanislas fut mon choix, j'aime cette place royale, c'est la mienne pour cette vie.
Elles était pleine lumiére d'or entre des ombres nombreuses d'âmes divagantes parfois bouteille à la main et rondes comme des pelles.
Franchement, heureusement que mon ventre eu faim et comme seul un grand hôtel un jour de Saint Sylvestre vous permet sans reservation de consomer un en cas, Celui de la Reine m'offrir dans l' endroit chaleureux de ses fauteuils le plaisir de savourer une ou deux coupes de champagne en dégustant une tarte meringuée à la rubarbe, j'en ai encore l'eau à la bouche.
On n'y est pas vraiment moins seul, mais un sourire, quelques mots avec un homme en retraite et un instant de séduction offert par une belle femme, entre deux articles du Figaro locale, c'est plus sympa que la prise de tête de Dechavane.
Aprés minuit, si vous ne pouviez vous résoudre à dormir, je ne sais pas ce que vous auriez fait surtout, à paris, peut être y est t'il possible de finir sur une piste de dance à deux ...pour un tango ou une valse et une Salsa .
Rien tout de cela en Lorraine que je connaisse, mais il y a une grande disco de campagne à parking de supermarché à quelques encablures ou quelques minutes que connaissait que de vue.
J'avais envie de dancer, et je regrette pas, cet endroit avec trois salles, trois pistes, trois musiques, trois ages, simple et sympa, ce lieu égyptien ou vous pouvez méme avoir un hot dog à la moutarde froid en début de matinée.
Hé, des annés que j'avais pas dancé !
Il est méme possible de faire la fête seul et le tout en une soirée, de rentrer à six du matin toujours bien aussi quarantenaire en divorce avec une bonne cuite en mazout décénal.
Mais il faut parfois cela pour chauffer le moteur et pouvoir oser redancer à la Mateo Porcus quand cela fait tant d'années que l'on pas trémoussé ses fesses et enroulé les bras, mais je vous l'assure la dance, c'est comme le vélo, on ne l'oublie pas.
Et méme pas mal à la tête ce matin...finalement que la vie est belle dans la campagne et qu'il est beau se souvenir de cette femme jolie, jeune, fine, souriante, légére...que je n'ai pas osé aborder autrement que par les yeux qui se touchent de loin dans la timidité de l'autre qui vous impressionne.
Elle est passée un instant dans ma vie mais je m'en souviendrais, il y a des visages qui se gravent définitivement dans nos mémoires.
Bonne année à toutes et tous

dimanche 6 décembre 2009

Quand l'Amour tombe dans l'Absurdité... pour empêcher le chaos

Les scénaristes sont des poétes... Le scénarios du film le cinquiéme élément de monsieur Luc Besson est une poésie pour qui apprécie le cinema merci aux poétes et aux travailleurs du cinéma et du théatre.
Aussi pour des comiques inconus
L'Amour et l'Absurdité n'existe en nuances infinies dans la relativité du temp en opposition à celle du Chao et du Néant sans dimention. Et la réflection sur l'infinité des émotions du Rire ?.
EL'.Tu est vraiment un Clown de poser tes signatures en "fin" EL'.T à la deuxiéme personne de la grammaire de la conjugaison ou du T' et du Tu du Français, j'ose pas écrire TuTu vous allez croire que je travaille au ballet de Nancy.
Eric L'.T

lundi 23 novembre 2009

Fait moi mal, je suis pas une mouche...



Je bois "Boris Vian"

Systématiquement
Pour oublier les amis de ma femme
Je bois
Systématiquement
Pour oublier tous mes emmerdements

Je bois
N'importe quel jaja
Pourvu qu'il fasse ses douze degrés cinque
Je bois
La pire des vinasses
C'est dégueulasse, mais ça fait passer l'temps

La vie est-elle tell'ment marrante
La vie est-elle tell'ment vivante
Je pose ces deux questions
La vie vaut-elle d'être vécue
L'amour vaut-il qu'on soit cocu
Je pose ces deux questions
Auxquelles personne ne répond... et

Je bois
Systématiquement
Pour oublier le prochain jour du terme
Je bois
Systématiquement
Pour oublier que je n'ai plus vingt ans

Je bois
Dès que j'ai des loisirs
Pour être saoul, pour ne plus voir ma gueule
Je bois
Sans y prendre plaisir
Pour pas me dire qu'il faudrait en finir...

Pas avec les pieds

mercredi 7 octobre 2009

. dis quand reviendras tu



Barbara
L'AIGLE NOIR
paroles et musique: Barbara


Un beau jour ou peut-être une nuit
Près d'un lac je m'étais endormie
Quand soudain, semblant crever le ciel
Et venant de nulle part,
Surgit un aigle noir.

Lentement, les ailes déployées,
Lentement, je le vis tournoyer
Près de moi, dans un bruissement d'ailes,
Comme tombé du ciel
L'oiseau vint se poser.

Il avait les yeux couleur rubis
Et des plumes couleur de la nuit
À son front, brillant de mille feux,
L'oiseau roi couronné
Portait un diamant bleu.

De son bec, il a touché ma joue
Dans ma main, il a glissé son cou
C'est alors que je l'ai reconnu
Surgissant du passé
Il m'était revenu.

Dis l'oiseau, o dis, emmène-moi
Retournons au pays d'autrefois
Comme avant, dans mes rêves d'enfant,
Pour cueillir en tremblant
Des étoiles, des étoiles.

Comme avant, dans mes rêves d'enfant,
Comme avant, sur un nuage blanc,
Comme avant, allumer le soleil,
Être faiseur de pluie
Et faire des merveilles.

L'aigle noir dans un bruissement d'ailes
Prit son vol pour regagner le ciel

Quatre plumes, couleur de la nuit,
Une larme, ou peut-être un rubis
J'avais froid, il ne me restait rien
L'oiseau m'avait laissée
Seule avec mon chagrin

Un beau jour, ou était-ce une nuit
Près d'un lac je m'étais endormie
Quand soudain, semblant crever le ciel,
Et venant de nulle part
Surgit un aigle noir.

vendredi 25 septembre 2009

La sagesse du concept naturel montre que plus un être est suppérieur plus l'évolution par ses mutations est lentes



"La sélection sexuelle... dépend de l'ardeur, du courage, de la rivalité des mâles autant que du discernement, du goût et de la volonté de la femelle."
"Un mathématicien est un aveugle qui, dans une pièce sombre, cherche un chat noir qui n'y est pas."

Charles Darwin

Le concept de l'évolution me semble si juste, il n'est méme pas en contradiction avec l'écris poétique de la genese.
Si quelqu'un en doutait, qu'il explique comment il peut être certain de la longueur d'une journée ou d'une nuit pour l'étre concepteur de l'univers auquel il croit. Pour ceux qui doute de l'existance d'un créateur dont on peut discuter l'idée conceptuel par l'intellect, si il y a un monde, qui l'a fait ?
Si il n'a pas été fait qui à créé un hazard d'un chao quantique qui aurait engendré le monde scientifiquement explicable pas si matériel qu'il n'y parrait par l'exemple de concepts naissants comme celui des cordes.
On peut encore discuter et se demander qui aurait créé Dieu méme dans un concept multiple et infiniment complexe, il y a semble t'il, pas de réponse ultime que la foi.
Mais concernant l'évolution, l'exemple de la nature est claire, plus un être ou une structure de vie est simple plus les mutations sont rapides et plus un être ou une structure de vie est complexe plus elles sont lentes ou c'est le cancers.
C'est cette régle générale qui montre le chemin de la biologie génétique et aller à son encontre pour quelques billets de papier, c'est créer de la destrution Biologique qui coutera infiniment plus cher à l'humanité que des valeurs monétaires.
L'industrie de la mutagenése naissante est une absurtité, l'homme n'est pas assez évolué et sage pour jouer avec la [boite de pendore].
Je suis intimment convaincu que Charle Darwin, Einstein et Freund aurait été d'accord en partie avec mon analyse.
Pour les Musulmans, Dieu est Grand, si Grand pour moi, qu'il a concu certainement mathématiquement par des probilités statisques et quantiques la création de l'univers et de ces éléments, jusqu'a prévoire l'apparition de la terre et des possibilités de la vie et l'évolution de la nature jusqu'à l'homme moderne mais non fini à son image dans ses qualités et ses défauts.
Et la question que je me pose souvent, c'est, es ce que Dieu ne serait pas aussi Guerrier que Combattant que Pacifiste, et ce qui nous semble être des absurdités non telles pas un sens cohérant.
Si l'homme était destiné à conquérir l'univers, si il n'est pas assez sage et fort alors la nature l'anéantira comme elle l'a fait avec les dinosaures, pourquoi lui donner des raisons de le faire ou de nous suicider nous méme.
si un homme naissait téléphate en radiohead ou autres avec d'autre défauts de ses qaulités, c'est que cela serait nésséssaire, il ne serait pas plus évolué qu'un vrai sourd et muet, il serait simplement destiné à d'autre tâche dans la colonie humaine ou chacun doit être important et doit avoir une vie correcte du plus petit au plus grand des locataires de la planéte.
Le créateur est sans doute humaniste mais réaliste, la barbarie ne dois pas être son truc, sinon nous serions tous restés des dinausaures carnivores.
Mais rien ne prouve pas le contraire de qui me plait de croire, c'est ma liberté fraternelle et la votre dans notre égalité de respecter nos différentes convictions avec un peu d'intelligence et du coeur.
Etre dans le monde devrait être une aventure magnifique pour tous plus ou moins difficile parfois mais pas des cauchemards permanent que certains vivent dans un esclavage pour ce qui n'est méme pas un vrai bonheur et un exces de posséssion futile de bien matériel peu utile pour d'autres.
Dieu est un poéte et la nature est par ma raison me semble t'il son art réservé.
EL'.T

mercredi 23 septembre 2009

Je me dit Areligieux mais pas sans religion, tout humanisme religieux à sa profondeur en nuance...


















« Ô mon Dieu, Toi qui m’a accordé une goutte de connaissance,

Fais en sorte qu’elle atteigne les océans de Ta Science.

Ô mon Dieu, mon âme contient une goutte de science,

Libère-la de ma passion et de mon corps de poussière.

Protège-la avant que les terres l’engloutisse, avant que les vents l’assèche »

Jalâl ud Dîn Rûmî

"Jalâl ud Dîn Rûmî, Ǧalāl al-Dīn Rūmī, Djalâl od-Dîn Rûmî, Muhammad Jalâluddîn Rûmî, Djalâl-e-Dîn Mohammad Molavi Rûmî ou Djalaleddine Roumi(en persan : jalāl-e-dīn rūmī, جلالالدین رومی; mūlānā jalāl-e-dīn moḥamad balḫī, مولانا جلالالدين محمد بلخى, en turc: Mevlânâ Celaleddin-i Rumi) (Balkh, 30 septembre 1207 - Konya, 17 décembre 1273) est un mystique musulman persan qui a profondément influencé le soufisme. Il existe une demi-douzaine de transcriptions du prénom Djalal-el-dine, « majesté de la religion » (de djalal, majesté, et dine, religion, mémoire, culte). Il reçut très tôt le surnom de khodâvendegâr, ou mawlânâ khodâvendegâr ou mevlânâ, qui signifie « notre maître ». Son nom est intimement lié à l'ordre des « derviches tourneurs » ou mevlevis, une des principales confréries soufies de l'islam, qu'il fonda dans la ville de Konya en Turquie.

La plupart de ses écrits lui ont été inspirés par son meilleur ami, Shams ed Dîn Tabrîzî, dont le nom peut être traduit par « soleil de la religion originaire de Tabriz».

Rûmî a également repris à son compte les fables d'Ésope dans son principal ouvrage le « Masnavî » (« Mathnawî », « Mesnevi »), que La Fontaine retraduira partiellement à son tour en français. Les Turcs et les Iraniens d'aujourd'hui continuent d'aimer ses poèmes. Reconnu de son vivant comme un saint, Rûmî avait des prises de position assez novatrices par rapport au pouvoir politique et au dogme musulman. Il aimait à fréquenter les chrétiens et les Juifs tout autant que ses coreligionnaires.

L'UNESCO a proclamé l'année 2007 année en son honneur[1] pour célébrer le huitième centenaire de sa naissance. Ainsi, le 30 septembre furent organisées à Konya des festivités avec la participation des derviches tourneurs."

Extrait de Wikipédia qui n'a pas la prétention de la vérité et où il peut y avoir parfois des erreurs, "personne n'est parfait" dit on en Français et cette encyclopédie a aussi les qualités de ses défauts.

EL'.Thierion

mardi 22 septembre 2009

Ils sont tous fous ces romains



Ils ont enchantés mon enfance à eux deux, un Binôme de Poétes.









"Le poète a toujours raison. Qui voit plus haut que l'horizon. Et le futur est son royaume. Face à notre génération ..." jean ferrat

EL'.T

mercredi 16 septembre 2009

Vous et moi aurons peut être un jour pas de pain et l'état nous laisserait dormir dans l'hivers


http://www.restosducoeur.org/




JE FILE UN RANCARD

Moi, je file un rancard
A ceux qui n'ont plus rien
Sans idéologie, discours ou baratin
On vous promettra pas
Les toujours du grand soir
Mais juste pour l'hiver
A manger et à boire
A tous les recalés de l'âge et du chômage
Les privés du gâteau, les exclus du partage
Si nous pensons à vous, c'est en fait égoïste
Demain, nos noms, peut-être grossiront la liste

Aujourd'hui, on n'a plus le droit
Ni d'avoir faim, ni d'avoir froid
Dépassé le chacun pour soi
Quand je pense à toi, je pense à moi
Je te promets pas le grand soir
Mais juste à manger et à boire
Un peu de pain et de chaleur
Dans les restos, les restos du coeur

Autrefois on gardait toujours une place à table
Une soupe, une chaise, un coin sans l'étable
Aujourd'hui nos paupières et nos portes sont closes
Les autres sont toujours, toujours en overdose

J'ai pas mauvaise conscience
Ça m'empêche pas de dormir
Mais pour tout dire, ça gâche un peu le goût de mes plaisirs
C'est pas vraiment de ma faute si y'en a qui ont faim
Mais ça le deviendrait, si on n'y change rien

J'ai pas de solution pour te changer la vie
Mais si je peux t'aider quelques heures, allons-y
Y a bien d'autres misères, trop pour un inventaire
Mais ça se passe ici, ici et aujourd'hui

Paroles et musique: Jean-Jacques Goldman

vendredi 11 septembre 2009

"proclaim liberty throughout all the land" "unto all the inhabitants thereof"*



Discourt de Martin Luther King "I have a Dream"


*Je proclame la liberté à travers tout le pays, à tous ceux qui y vivent (Lévitique, chap.25, verset X) Inscription sur "liberty bell".

EL'.T

samedi 5 septembre 2009

E=M+FC2X+2BB









"Placez votre main sur un poêle une minute
et ça vous semble durer une heure.
Asseyez-vous auprès d’une jolie fille une heure
et ça vous semble durer une minute.
C’est ça la relativité."

"L'attitude que nous adopterons à l'égard de la minorité arabe constituera le vrai test pour nos critéres moraux en tant que peuple"

Albert Einstein

Albert Einstein,

que penserait il, des exces de la politique d'Israël et dans ses derniéres Guerres.
Les israéliens devraient se rapeller de lui aussi comme de l'un des meilleurs dans ses réflections encore d'actualité pour la pérénisation de l'état d'Israël.
Il serait sans aucun doute heureux de la paix avec l'Egypte, la Jordanie et de la reconnaissance et du soutien du peuple d'allemagne.
Mais que penserait il des risques de guerre et de la souffrance du peuple Palestinien en réponse à celles des Israëliens.
Il serait sans doute Affligé et triste de la situation.
Une nation multiple aurait du être possible avec partage en tout avec équité des deux parties.
Le sionnisme des origines était, il me semble un mouvement pour la création d'un état pour les Juifs en Palestine, pas au détriment des Arabes et de la destruction de l'autre qui aprés la SHOAH n'a pas sens, sans faire tout pour la Paix avant la guerre méme pour la plus petite des opérations militaires.
Mais les égoîsmes, la peur, comme partout de l'autre, fait que ce petit territoire magnifique qui devrait garantir la prospérité de ses habitants, va sans doute être partagé en trois morceaux définitivement.
Alors comme les hommes ne veulent pas changer leur perception du pouvoir, ils vivent avec des murailles de béton de séparation en gris et cela ne sera peut être pas mieux pour l'avenir que l'exemple historique et politique du Royaume Fédéral de Belgique.

EL'.relaTivistein

L'âme de Jojo son bonaza s'est envolée avec lui vers les petites et grandes lumiéres de la valse
















La quête

Rêver un impossible rêve
Porter le chagrin des départs
Brûler d'une possible fièvre
Partir où personne ne part
Aimer jusqu'à la déchirure
Aimer, même trop, même mal,
Tenter, sans force et sans armure,
D'atteindre l'inaccessible étoile
Telle est ma quête,
Suivre l'étoile
Peu m'importent mes chances
Peu m'importe le temps
Ou ma désespérance
Et puis lutter toujours
Sans questions ni repos
Se damner
Pour l'or d'un mot d'amour
Je ne sais si je serai ce héros
Mais mon cœur serait tranquille
Et les villes s'éclabousseraient de bleu
Parce qu'un malheureux
Brûle encore, bien qu'ayant tout brûlé
Brûle encore, même trop, même mal
Pour atteindre à s'en écarteler
Pour atteindre l'inaccessible étoile

Jacques Brel

http://www.dailymotion.com/video/x2bkos_jacques-brel-la-valse-a-mille-temps_music

samedi 15 août 2009

Le monde d'edena...


Que dire du grand Poéte Moebius

La Bande dessinée de Jean Giraud est d'une beauté parfois infinie. Dans la serie du monde d'edena il atteint la perfection de l'art de l'ilustration et la virtuosité de son écriture font de lui un poéte intemporel, il est définitivement un maitre du temp.

EL'.Tiresonchapeau

http://www.moebius.fr/

dimanche 19 juillet 2009

J'ai peur des aprioris qui mentent, Sade reproche à Dieu d'être du Sadisme, soit ! et nous sommes tous différents... mais les crimes sadiques ? Non !



La vérité

Quelle est cette chimère impuissante et stérile,
Cette divinité que prêche à l'imbécile
Un ramas odieux de prêtres imposteurs ?
Veulent-ils me placer parmi leurs sectateurs ?
Ah ! jamais, je le jure, et je tiendrai parole,
Jamais cette bizarre et dégoûtante idole,
Cet enfant de délire et de dérision
Ne fera sur mon cœur la moindre impression.
Content et glorieux de mon épicurisme,
Je prétends expirer au sein de l'athéisme
Et que l'infâme Dieu dont on veut m'alarmer
Ne soit conçu par moi que pour le blasphémer.
Oui, vaine illusion, mon âme te déteste,
Et pour t'en mieux convaincre ici je le proteste,
Je voudrais qu'un moment tu pusses exister
Pour jouir du plaisir de te mieux insulter.
Quel est-il en effet ce fantôme exécrable,
Ce jean-foutre de Dieu, cet être épouvantable
Que rien n'offre aux regards ni ne montre à l'esprit,
Que l'insensé redoute et dont le sage rit,
Que rien ne peint aux sens, que nul ne peut comprendre,
Dont le culte sauvage en tous temps fit répandre
Plus de sang que la guerre ou Thémis en courroux
Ne purent en mille ans en verser parmi nous1 ?
J'ai beau l'analyser, ce gredin déifique,
J'ai beau l'étudier, mon œil philosophique
Ne voit dans ce motif de vos religions
Qu'un assemblage impur de contradictions
Qui cède à l'examen sitôt qu'on l'envisage,
Qu'on insulte à plaisir, qu'on brave, qu'on outrage,
Produit par la frayeur, enfanté par l'espoir2,
Que jamais notre esprit ne saurait concevoir,
Devenant tour à tour, aux mains de qui l'érige,
Un objet de terreur, de joie ou de vertige
Que l'adroit imposteur qui l'annonce aux humains
Fait régner comme il veut sur nos tristes destins,
Qu'il peint tantôt méchant et tantôt débonnaire,
Tantôt nous massacrant, ou nous servant de père,
En lui prêtant toujours, d'après ses passions,
Ses mœurs, son caractère et ses opinions :
Ou la main qui pardonne ou celle qui nous perce.
Le voilà, ce sot Dieu dont le prêtre nous berce.

Mais de quel droit celui que le mensonge astreint
Prétend-il me soumettre à l'erreur qui l'atteint ?
Ai-je besoin du Dieu que ma sagesse abjure
Pour me rendre raison des lois de la nature ?
En elle tout se meut, et son sein créateur
Agit à tout instant sans l'aide d'un moteur3.
A ce double embarras gagné-je quelque chose ?
Ce Dieu, de l'univers démontre-t-il la cause ?
S'il crée, il est créé, et me voilà toujours
Incertain, comme avant, d'adopter son recours.
Fuis, fuis loin de mon cœur, infernale imposture ;
Cède, en disparaissant, aux lois de la nature
Elle seule a tout fait, tu n'es que le néant
Dont sa main nous sortit un jour en nous créant.
Évanouis-toi donc, exécrable chimère !
Fuis loin de ces climats, abandonne la terre
Où tu ne verras plus que des cœurs endurcis
Au jargon mensonger de tes piteux amis !
Quant à moi, j'en conviens, l'horreur que je te porte
Est à la fois si juste, et si grande, et si forte,
Qu'avec plaisir, Dieu vil, avec tranquillité,
Que dis-je ? avec transport, même avec volupté,
Je serais ton bourreau, si ta frêle existence
Pouvait offrir un point à ma sombre vengeance,
Et mon bras avec charme irait jusqu'à ton cœur
De mon aversion te prouver la rigueur.
Mais ce serait en vain que l'on voudrait t'atteindre,
Et ton essence échappe à qui veut la contraindre.
Ne pouvant t'écraser, du moins, chez les mortels,
Je voudrais renverser tes dangereux autels
Et démontrer à ceux qu'un Dieu captive encore
Que ce lâche avorton que leur faiblesse adore
N'est pas fait pour poser un terme aux passions.

Ô mouvements sacrés, fières impressions,
Soyez à tout jamais l'objet de nos hommages,
Les seuls qu'on puisse offrir au culte des vrais sages,
Les seuls en tous les temps qui délectent leur cœur,
Les seuls que la nature offre à notre bonheur !
Cédons à leur empire, et que leur violence,
Subjuguant nos esprits sans nulle résistance,
Nous fasse impunément des lois de nos plaisirs
Ce que leur voix prescrit suffit à nos désirs4.
Quel que soit le désordre où leur organe entraîne,
Nous devons leur céder sans remords et sans peine,
Et, sans scruter nos lois ni consulter nos mœurs,
Nous livrer ardemment à toutes les erreurs
Que toujours par leurs mains nous dicta la nature.
Ne respectons jamais que son divin murmure ;
Ce que nos vaines lois frappent en tous pays
Est ce qui pour ses plans eut toujours plus de prix.
Ce qui paraît à l'homme une affreuse injustice
N'est sur nous que l'effet de sa main corruptrice,
Et quand, d'après nos mœurs, nous craignons de faillir,
Nous ne réussissons qu'à la mieux accueillir5.
Ces douces actions que vous nommez des crimes,
Ces excès que les sots croient illégitimes,
Ne sont que les écarts qui plaisent à ses yeux,
Les vices, les penchants qui la délectent mieux ;
Ce qu'elle grave en nous n'est jamais que sublime ;
En conseillant l'horreur, elle offre la victime
Frappons-la sans frémir, et ne craignons jamais
D'avoir, en lui cédant, commis quelques forfaits.
Examinons la foudre en ses mains sanguinaires
Elle éclate au hasard, et les fils, et les pères,
Les temples, les bordels, les dévots, les bandits,
Tout plaît à la nature : il lui faut des délits.
Nous la servons de même en commettant le crime
Plus notre main l'étend et plus elle l'estime6.
Usons des droits puissants qu'elle exerce sur nous
En nous livrant sans cesse aux plus monstrueux goûts7.
Aucun n'est défendu par ses lois homicides,
Et l'inceste, et le viol, le vol, les parricides,
Les plaisirs de Sodome et les jeux de Sapho,
Tout ce qui nuit à l'homme ou le plonge au tombeau,
N'est, soyons-en certains, qu'un moyen de lui plaire.
En renversant les dieux, dérobons leur tonnerre
Et détruisons avec ce foudre étincelant
Tout ce qui nous déplaît dans un monde effrayant.
N'épargnons rien surtout : que ses scélératesses
Servent d'exemple en tout à nos noires prouesses.
Il n'est rien de sacré : tout dans cet univers
Doit plier sous le joug de nos fougueux travers8.
Plus nous multiplierons, varierons l'infamie,
Mieux nous la sentirons dans notre âme affermie,
Doublant, encourageant nos cyniques essais,
Pas à pas chaque jour nous conduire aux forfaits.
Après les plus beaux ans si sa voix nous rappelle,
En nous moquant des dieux retournons auprès d'elle
Pour nous récompenser son creuset nous attend ;
Ce que prit son pouvoir, son besoin nous le rend.
Là tout se reproduit, là tout se régénère ;
Des grands et des petits la putain est la mère,
Et nous sommes toujours aussi chers à ses yeux,
Monstres et scélérats que bons et vertueux.

Marquis de Sade

samedi 18 juillet 2009

A la Vie de la fête à l'ivresse de L'Amour !? ...



La féte...
http://www.youtube.com/watch?v=8Lt60FcQZ7I&hl=fr
et
http://www.deezer.com/fr#music/result/all/fait comme l'oiseau

Si je devais lui parler de ma féte, de mes amours ...de leur part dans mon bonheur dans ma vie, voilà ce que je ne pourrai lui dire, alors ;

Michel...

Mon ivresse de jour est en couleurs méme en rose ou à la mode fluorescente en risques mortels parfois dans la sobriété et l'équilibre de sports de glisse ou de deux roues...
Et les sports de glisse aérien à "voile" ou ailé aussi en pilotage d'avion acrobatique pour un rock en Extra vers le Cap 21 d'un Christen ou ? et finalement peut être vers le Sukhoi de Svetlana qui me donnerait sans doute l'ultime ennivrement de la maitrise utopique de ma vie et du mon destin.
Mon ivresse dans mes passes de vies en clown habilé de Blanc et de noir nocturne est dans les Amours et les Amitiés, je l'accompagne souvent d'une bierre pour la modération, parfois dans un café ou par un thé, au pire des cas, dans mes jours de tristesse et de solutide ...ou pour le fun, je m'attaque encore rarement avec un ou deux alcools plus forts et avec une boisson américaine pour la tempérance des exes Salsa de ces soirées dont le risque est de finir dans le désir de lits en Tango d'amour, de tendresse et de sexe avec toutes femmes le désirant assez fortement.
Dans l'alégresse de l'amour, la folie de la déraison en passion de Valse ou du meilleur de l'amitié et "la fête" digne et fine, ... c'est du Champagne et avec moins de possibilité...il y a d'autre méthode ...
Mais j'aime que l'alcool reste pour la fête uniquement, triste ou joyeuse, solitaires avec les autres, avec des amis, seul ou en couple.
Et ce que je deteste le plus ce sont les fausses festivités, celles ou les relations sont crées artificiellement et dont on ne peut s'échapper en prisonnier des autres pour des rapports en fausseté ... mais qu'est ce que la vérité !
Et en Famille, je n'ai jamais connu la Fête, mais les mensonges en grands préjugés ou en petits intérets accompagnés heureusement de vin et trop souvent de bouffe en lieu et place de saveurs gourmandes ou de nouritures plus fine,.
Mais je suppose que je retrouverrais la passion amoureuse, toutefois, dans la confiance de l'Amour, la liberté fidéle et je trouverais j'espére sur mon chemin cette famille aimante, joyeuse, solidaire et sincére pour des instants de bonheur partagés pour une éternité d'amour ou d'amitié vrai et de dance en fête.

Eric L,.T

Merci au Club, M.... et à tout les danceurs et danceuses, ceux qui m'ont permis de faire de la dance à moi le pied Gauché et de la comprendre, celle de la musique des villages et des Coutumes et celles des artistes de la lumiére et des costumes des merveilleuses couturier(es) dans des sons musicaux de rêves qui ne sont pas du qu'a la technique et une immense pensée pour ma gentille décoratrice du derrière du décor qui est un métier physique.

vendredi 17 juillet 2009

En mirroir de tristesse multiplié par trois et... Simon



http://www.deezer.com/fr#music/result/all/Le petit garçon

Le petit garçon

Ce soir mon petit garçon
Mon enfant, mon amour
Ce soir, il pleut sur la maison
Mon garçon, mon amour
Comme tu lui ressembles!
On reste tous les deux
On va bien jouer ensemble
On est là tous les deux
Seuls

Ce soir elle ne rentre pas
Je n'sais plus, je n'sais pas
Elle écrira demain peut-être
Nous aurons une lettre
Il pleut sur le jardin
Je vais faire du feu
Je n'ai pas de chagrin
On est là tous les deux
Seuls

Attend, je sais des histoires
Il était une fois
Il pleut dans ma mémoire
Je crois, ne pleure pas
Attends, je sais des histoires
Mais il fait un peu froid, ce soir
Une histoire de gens qui s'aiment
Une histoire de gens qui s'aiment

Tu vas voir
Ne t'en vas pas
Ne me laisse pas

Je ne sais plus faire du feu
Mon enfant, mon amour
Je ne peux plus grand-chose
Mon garçon, mon amour
Comme tu lui ressembles!
On est là tous les deux
Perdus parmi les choses
Dans cette grande chambre
Seuls

On va jouer à la guerre
Et tu t'endormiras
Ce soir, elle ne sera pas là
Je n'sais plus, je n'sais pas
Je n'aime pas l'hiver
Il n'y a plus de feu
Il n'y a plus rien à faire
Qu'à jouer tous les deux
Seuls

Attends, je sais des histoires
Il était une fois
Je n'ai plus de mémoire
Je crois, ne pleure pas
Attends, je sais des histoires
Mais il est un peu tard, ce soir
L'histoire des gens qui s'aimèrent
Et qui jouèrent à la guerre

Ecoute-moi
Elle n'est plus là
Non... ne pleure pas... !

Serge Reggiani

jeudi 16 juillet 2009

Si vous n'aimiez pas lire, si vous ne le pouvez pas ou si vous n'avez pas ce temp ...écoutez Serge...



Cet Amour

Cet amour
Si violent
Si fragile
Si tendre
Si désespéré
Cet amour
Beau comme le jour
Et mauvais comme le temps
Quand le temps est mauvais
Cet amour si vrai
Cet amour si beau
Si heureux
Si joyeux
Et si dérisoire
Tremblant de peur comme un enfant dans le noir
Et si sûr de lui
Comme un homme tranquille au milieu de la nuit
Cet amour qui faisait peur aux autres
Qui les faisait parler
Qui les faisait blémir
Cet amour guetté
Parce que nous le guettions
Traqué blessé piétiné achevé nié oublié
Parce que nous l'avons traqué blessé piétiné achevé nié oublié
Cet amour tout entier
Si vivant encore
Et tout ensoleillé
C'est le tien
C'est le mien
Celui qui a été
Cette chose toujours nouvelles
Et qui n'a pas changé
Aussi vraie qu'une plante
Aussi tremblante qu'un oiseau
Aussi chaude aussi vivante que l'été
Nous pouvons tous les deux
Aller et revenir
Nous pouvons oublier
Et puis nous rendormir
Nous réveiller souffrir vieillir
Nous endormir encore
Rêver à la mort
Nous éveiller sourire et rire
Et rajeunir
Notre amour reste là
Têtu comme une bourrique
Vivant comme le désir
Cruel comme la mémoire
Bête comme les regrets
Tendre comme le souvenir
Froid comme le marbre
Beau comme le jour
Fragile comme un enfant
Il nous regarde en souriant
Et il nous parle sans rien dire
Et moi j'écoute en tremblant
Et je crie
Je crie pour toi
Je crie pour moi
Je te supplie
Pour toi pour moi et pour tous ceux qui s'aiment
Et qui se sont aimés
Oui je lui crie
Pour toi pour moi et pour tous les autres
Que je ne connais pas
Reste là
Là où tu es
Là où tu étais autrefois
Reste là
Ne bouge pas
Ne t'en va pas
Nous qui sommes aimés
Nous t'avons oublié
Toi ne nous oublie pas
Nous n'avions que toi sur la terre
Ne nous laisse pas devenir froids
Beaucoup plus loin toujours
Et n'importe où
Donne-nous signe de vie
Beaucoup plus tard au coin d'un bois
Dans la forêt de la mémoire
Surgis soudain
Tends-nous la main
Et sauve-nous.

Jacque Prévert "Parole" ?
http://www.deezer.com/fr#music/album/262719

Au-delà,

J'ai plus tard,
J'ai,
Vécu, prés d'Ommonville la petite,

J'aimais,

Cette petite route cotiére,
Descendant,
Vers Urville.

Un moment,
Dominant la mer,
A travers,
Le vert végétal dense,
Apparrait une vue infinie,
D'un ciel de beaux,
Ou tempétueux,
Dans l'exaltation d'une lumiére,
Toujours claire,
Contrastée par les jeux des ombres et du vent.

L'eau,
peut y passer,
d'un bleu tropical,
A la plus grises des océans glacials,
Seulement par la magie,
Du passage d'un nuage.

On peut y voir,
Aussi, papillonnant dans les souffles des brises,
Des surfs, voilés,
Par temp de plage,
Pour y revenir sans cesse,
Comme s'ils ne pouvaient,
Se réssoudre au grand voyage.

Entre les éléments : Des êtres.

Mon but, mon passage,
Avait pour destination,
La confrontation, de ma vie à la mort,
Vers un surf déjaugeant,
Parfois s'envolant,
Dans d'impossible vague.

Il me plait à penser que Monsieur Prévert,
Ai vu et rescenti cet endroit,
Ephémere.

El..T

mardi 14 juillet 2009

La poésie pure en "comics"...sa sensibilité, son humour parfois noir et son humanisme


Franquin

Extraits Gaston 14 en n°7...
"Suffit d'attendre dans la vie, le bonheur c'est d'aimer son métier"
"Le lierre c'est comme l'amour : je meurs où je m'attache !"
"Les baleines sont sans défense !"

Gaston et mademoiselle jeanne :

lundi 13 juillet 2009

Le destin est comme un oeuf tombant d'un nid, il faut le saisir dans la chutte...

Paolo Coelho
"La plus grande imposture du monde, c'est lorsqu'à un moment donné de notre existence, nous perdons la maîtrise de notre vie, qui se trouve dès lors gouvernée par le destin." Extrait de L'Alchimiste

mardi 7 juillet 2009

La croix de Casanova, n'était telle pas d'être Amoureux de toutes les femmes








«Une fille qui, par le peu qu'elle laisse voir à un homme, le fait devenir curieux de voir le reste, a déjà fait trois quarts du chemin qu'il lui faut faire pour le rendre amoureux.»

Giovanni Casanova de Seingalt

mardi 30 juin 2009

C'était la faute voltaire, c'est devenu celle des poetes...


Une preuve infaillible de la supériorité d'une nation dans les arts de l'esprit, c'est la culture perfectionnée de la poésie.

Voltaire

vendredi 26 juin 2009

Et mes enfants ne sont pas vos enfants, ...les liens d'amour d'un parent aimant et de ses enfants doivent être garantis face à l'absurdité...


Vos enfants ne sont pas vos enfants
Ils sont les fils et les filles
De l’appel de la vie à elle-même.
Ils viennent à travers vous, mais non de vous,
Et bien qu’ils soient en vous
Ils ne vous appartiennent pas.
Vous pouvez leur donner votre amour
Mais non pas vos pensées
Car ils ont leurs propres pensées.
Vous pouvez accueillir leurs corps
Mais pas leurs âmes
Car leurs âmes habitent la maison de demain
Que vous ne pouvez visiter, pas même dans vos rêves.
Vous pouvez vous efforcez d’être comme eux,
Mais ne tentez pas de les faire comme vous,
Car la vie ne va pas en arrière
Ni ne s’attarde avec hier.
Vous êtes les arcs par qui vos enfants,
Comme des flèches vivantes, sont projetés.
L’archer voit le but sur le chemin de l’infini
Et il vous tend de sa puissance
Pour que ses flèches puissent voler vite et loin
Que votre tension, par la main de l’archer,
Soit pour la joie
Car, de même qu’il aime la flèche qui vole,
Il aime l’arc qui est stable.

(Khalil Gibran)

Tristesse
Une petite vaglette,
puis une autre,
D'autres encore,
Elles finissent par,
Remplir le temp,
De la page blanche,
De l'écran du vide.

EL,.T

mercredi 17 juin 2009

Il est aussi en photo et clop aux becs...



"Les contes de fées c'est comme ça.
Un matin on se réveille.
On dit : "Ce n'était qu'un conte de fées..."
On sourit de soi.
Mais au fond on ne sourit guère.
On sait bien que les contes de fée c'est la seule vérité de la vie."

Antoine de Saint-Exupery

mardi 16 juin 2009

Les couples des désirs, méme d'enfants n'ont pour issu que l'amour ? ou l'amitié ...et le divorse !


« J'ai vu beaucoup plus d'hommes ruinés par le désir d'avoir une femme et des enfants que par l'alcool et la débauche. » William Butler Yeats

jeudi 11 juin 2009

Entre l'esclavage et la liberté... la modération individuelle et collective, permet l'équilibre !



"Le loup et le chien

Un Loup n'avait que les os et la peau,
Tant les chiens faisaient bonne garde.
Ce Loup rencontre un Dogue aussi puissant que beau,
Gras, poli, qui s'était fourvoyé par mégarde.
L'attaquer, le mettre en quartiers,
Sire Loup l'eût fait volontiers ;
Mais il fallait livrer bataille,
Et le Mâtin était de taille
A se défendre hardiment.
Le Loup donc l'aborde humblement,
Entre en propos, et lui fait compliment
Sur son embonpoint, qu'il admire.
" Il ne tiendra qu'à vous beau sire,
D'être aussi gras que moi, lui repartit le Chien.
Quittez les bois, vous ferez bien :
Vos pareils y sont misérables,
Cancres, haires, et pauvres diables,
Dont la condition est de mourir de faim.
Car quoi ? rien d'assuré : point de franche lippée :
Tout à la pointe de l'épée.
Suivez-moi : vous aurez un bien meilleur destin. "
Le Loup reprit : "Que me faudra-t-il faire ?
- Presque rien, dit le Chien, donner la chasse aux gens
Portants bâtons, et mendiants ;
Flatter ceux du logis, à son Maître complaire :
Moyennant quoi votre salaire
Sera force reliefs de toutes les façons :
Os de poulets, os de pigeons,
Sans parler de mainte caresse. "
Le Loup déjà se forge une félicité
Qui le fait pleurer de tendresse.
Chemin faisant, il vit le col du Chien pelé.
" Qu'est-ce là ? lui dit-il. - Rien. - Quoi ? rien ? - Peu de chose.
- Mais encor ? - Le collier dont je suis attaché
De ce que vous voyez est peut-être la cause.
- Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas
Où vous voulez ? - Pas toujours ; mais qu'importe ?
- Il importe si bien, que de tous vos repas
Je ne veux en aucune sorte,
Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor. "
Cela dit, maître Loup s'enfuit, et court encor."

Les Fables, Livre I Jean de La Fontaine

jeudi 21 mai 2009

J'ai froid...


Le dormeur du val

C'est un trou de verdure où chante une rivière
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.

Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

Arthur Rimbaud

mercredi 20 mai 2009

Dans d!?x sciecles on parlera encore de lui, pas de vous !


Si la jeunesse a ses exces et ses absurdités, la veillesse a sa sénilité en opposition à la sagesse.

Les âges de la vie peuvent être découpés administrativement, mais dans la réalité on peut l'appréhender plutôt par des passages dans l'évolution de l'étre humain, face aux temps de sa vie.

Aprés la chaleur du ventre de nos méres, nous naissons bébé, grandissons vers la petite enfance, devenant l'enfant.

L'enfance se quitte difficilement par la pubertée et vers l'adolescent.

Les temps des majeurs ne sont pas plus simples, il y a en fin d'adolescence une transistion parfois dure et plus ou moins longue par la jeunesse de l'adulte devenant mur pour finir doucement dans la veillesse et finalement s'achevant rarement dans un trés grand âge.

Notre société dans sa volonté de rationnalisme culturel voudrait simplifier nos vies en quatre ages qui n'ont aucun sens et qui se traduit dans l'écriture de nos codes et par une séparation des générations et des conflits.

Tout cela dans l'oubli du surci et l'espoir que la mort ne serait qu'un mythe...

EL,.T le 20 mai 2009 à Messein



http://www.deezer.com/fr#music/result/album/exodus Exodus...By Bob... & The Wailers (les êtres accablés, les oppressés...pas de simple gémissant en raccourci de traduction...)
http://web.bobmarley.com/index.jsp